Samedi 20 juillet à 21h et dimance 21 juillet à 17h
Récital chant et piano
Guillemette Laurens et Angéline Pondepeyre
Programme :
Gabriel Fauré : Claire de lune / Les berceaux / Le secret
Alfredo Casella : Prélude à l’après-midi d’un ascète / Almanzor, ou le mariage d’Adélaïde
Reynaldo Hahn : La chère blessure / Chanson au bord de la fontaine /
Sur l’eau / Le souvenir d’avoir chanté
Georges Bizet : Traümerei /Nach Klänge
Camille Saint-Saëns : Trois des Mélodies Persanes / La brise /
La splendeur vive / La solitaire
Ottorino Respighi : Prélude sur une mélodie grégorienne / Intermezzo Sérénade
Claude Debussy : Trois des Chansons de Bilitis / La flûte de Pan /
La chevelure / Le tombeau des Naïades
Guillemette Laurens
Un sens viscéral de la tragédie, un don inné pour l’expression des passions, un timbre irrédiant de chaleur et d’humanité. Les superlatifs ne manquent pas quand il s’agit de parler de Guillemette Laurens. Son entrée aux Arts Florissants marque le début d’une carrière baroque de choc. Avec Herreweghe, Malgloire, Jacobs, Christie, Leonhardt, Minkowski, Koopman, Gardiner, Il Giardino Armonico, Capriccio Stavagante, Fuoca e Cenere, Europa Galante, I Barocchisti, Le poème harmonique, la Symphonie du Marais, Les Paladins, Le Parlement de Musique, Guillemette Laurens est, depuis le début, de toutes les aventures. Ayant commencé très tôt le chant avec son père professeur, elle entre ensuite au Conservatoire de Toulouse, où elle obtient un diplôme d’excellence. Elle y enseignera le chant baroque par la suite de nombreuses années. Menant une carrière placée sous le signe de l’éclectisme, elle a tout juste vingt ans quand elle interprète Mother Goose dans Rake’s Progress d’ Igor Stravinsky sur le plateau de la Salle Favart, sous la direction de Sylvain Cambreling.
Sa discographie compte plus de soixante quinze titres, allant de la musique médiévale (Hildegarde von Bingen aec l’ensemble Séquentia) à des créations contemporaines (Charles Ravier, Janos Komives). On la retrouve dans de nombreux enregistrements de référence consacrés à Monteverdi avec Cappricio Stravagante,René Jacobs, Gabriel Garrido, mais aussi à Lully avec William Christie et Hugo Reyne, et Bach avec Gustav Leonhardt et Diego Fasolis.
Sur scène, on a pu la voir également à l’Opéra Garnier, au Théatre de Prato, à l’Opéra Comique, à la Ban de Brooklyn…Elle est nommée Chevalier des Arts et des Lettres en 2002. Elle enseigne le chant lyrique au CRR de Toulon de 2011 et 2014. Elle est chargée de cours au Conservatoire Hector Berlioz à Paris de 2011 à 2022 et anime pendant une vingtaine d’années l’Académie de musique sacrée de St Bertrand de Comminges.Elle se produit dans de nombreux festivals avec le sepentiste Michel Godard.Elle collabore avec le chef Hugues Reiner lors de nombreux oratorios et créations à l’église Saint-Sulpice à Paris.
En 2024, elle donne une série de récitals de mélodies françaises avec la pianiste Angélne Pondepeyre. Elle participe à l’émission « Les grands entretiens » de France-Musique. Elle dirige La Dafné de Marco da Gagliano à l’Abbaye de Fontfroide à l’issue de l’une de ses nombreuses masterclasses.
Angéline Pondepeyre
Un jeu à la fois clair, vigoureux, et toujours attentif à la couleur sonore…Extrait « Notre Discothèque »
…un sens parfait de la couleur et de la ligne…Charles Hoffelé – Extrait « Les Indispensables »
Angéline Pondepeyre obtient ses prix de piano (prof. Lucette Descaves) et musique de chambre, puis d’accompagnement (prof. Henriette Puig-Roget) au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris.
Conjointement à l’enseignement de l’accompagnement au piano au Conservatoire National de Région de Rueil-Malmaison et au Conservatoire National de Paris, elle se consacre à la carrière de Chef de Chant dans les différents théâtres nationaux, notamment en 1994 au Théâtre Musical de Paris-Châtelet, pour la nouvelle production de la Tétralogie de Richard Wagner dirigée par Jeffrey Tate. Elle est conseillère à la Deutsche Grammophon lors de l’enregistrement des Nuits d’Eté d’Hector Berlioz, avec Kiri Te Kanawa et Daniel Barenboïm. Elle travaille également sous la direction de Pierre Boulez (le Rossignol, Stravinsky), Seiji Ozawa (Elias, Mendelssohn) et James Conlon, Zubin Metha, Mistlav Rostropovich, Semyon Bychkov au sein de l’orchestre de Paris.
En 1992, elle est choisie par Claude Miller pour assurer le rôle de la pianiste dans la bande du film « L’Accompagnatrice ». Son vaste répertoire de musique de chambre lui permet de jouer avec les plus grands solistes du monde entier.
Sa discographie comprend divers enregistrements de mélodies françaises (Ravel, Poulenc, Saint-Saëns, Massenet, Jacques Leguerney…) ainsi que des récitals de flûte, hautbois, basson, violoncelle… Lors d’une tournée au Japon, elle enregistre pour la firme Sony, un choix d’œuvres du répertoire de contrebasse avec Yasunori Kawahara. En 1997, elle enregistre le Concerto pour piano ainsi que la Fantaisie Hongroise (création mondiale) de Reynaldo Hahn avec l’Orchestre Philharmonique de Lorraine. Elle interprète cette même « Fantaisie Hongroise » à Berlin en 2002.
Actuellement, elle se produit en récital (piano solo et musique de chambre).
Elle vient de réaliser deux enregistrements consacrés à Florent Schmitt (2007) et à Henri Vieuxtemps (2008).
En outre, Angéline Pondepeyre est régulièrement sollicitée pour donner des Masterclasses en Corée, à Taïwan, aux USA, en France et en Belgique.