Dimanche 20 juillet à 17h

Fantaisie improbable duo pour flûtes et harmonicas
Création

Emilie Calmé : flûtes

Laurent Maur : harmonicas

Lien soundcloud

Louis SCLAVIS mars 2024 :

“J’ai assisté à un concert dans l’église de Dissay du duo “Fantaisie improbable”, avec Emilie Calmé (flûtes) et Laurent Maur (harmonicas).
Ces deux instrumentistes proposent une musique composée essentiellement d’un répertoire original qu’ils développent avec une grande fluidité et une façon évidente d’être ensemble.
Ils ont chacun sur leurs instruments qu’ils maîtrisent à la perfection de beaux sons, mais surtout ils utilisent, dans leurs improvisations, un phrasé élégant et très personnel, sans manières ni clichés.
Leurs phrases comme leur musique semblent couler de source et cette instrumentation atypique nous apparaît familière. J’espère qu’ils pousseront le plus loin possible cette aventure.”

TTT Télérama :

Prenez deux instruments rarement associés, la flûte et l’harmonica, confiez-les à des imaginations inspirées, instaurez entre elles une complicité, un présent et un futur en train de s’inventer et vous obtenez un disque au charme persistant, tout d’intelligence et de raffinement. L’improbable évoqué dans le titre tient sans doute dans l’harmonie trouvés entre les souffles conjugués d’Emilie Calmé et de Laurent Maur ; il est aussi ce curieux empilement de hasards et de caprices qui fondent les affinités entre deux êtres. Quant à la fantaisie, elle s’exprime partout, dans l’élan spontané vers ce qui semble bon et en accord avec l’instant, qu’il s’agisse d’inflexions rappelant la musique indienne ou de volutes Debussystes, de Blues du macadam, d’un vol plané synthétique à la Blade Runner ou d’une valse d’antan. Au simple dialogue se substitue une logique amoureuse d’entrecroisements, enlacements et délassements, non exempts d’humour et de petits mouvements d’humeur gamins ou boudeurs. La poésie qui s’en dégage est joueuse, folâtre, insouciante et heureuse. On avait beau connaître la stature de Laurent Maur et deviner ce qu’Emilie Calmé pouvait, ce premier album en duo constitue une ravissante surprise.

REVELATION Jazzmag:

Pas de rythmique ni d’instrument harmonique pour accompagner, mais seulement une flûte et un harmonica.
A première vue, ce mariage improbable pourrait inciter au doute. Erreur! Les deux musiciens n’ont pas cédé à une lubie passagère, mais ont voulu approfondir un projet qui est le leur depuis plus de dix ans. Après avoir commencé ensemble dans la rue puis s’être expatriés plusieurs années en Asie (Chine, Corée, Vietnam), ils ont créé le spectacle duologie avec plus de 250 concerts en Europe à la clé. C’est dire si leur complicité est étayée par une longue expérience et ceux qui les ont vu sur scène peuvent témoigner de la connivence et de l’intelligence qui les unissent. Sur un répertoire original autour d’une forme musicale assez libre, ils montrent combien la subjectivité du compositeur peut l’emporter sur un cadre imposé. Les rôles de solistes et d’accompagnateur ne sont pas déterminés de façon rigide mais les deux instruments dialoguent, échangent, se superposent, se soutiennent, se complètent, l’esprit des compositions et la qualité de l’enregistrement donnant beaucoup de clarté et de définition à chacun d’eux. Quant à l’utilisation parcimonieuse de l’électronique, elle est source de climats sonores qui invitent encore un peu plus à se laisser emporter par ce duo intime. Une réussite pleine de grâce.
Philippe Vincent.

Magic Malik :

« ..Le mariage de la flûte et de l’harmonica évoque le printemps et les fruits mûrs. Les relais des rôles d’accompagnement et de solistes se font de façon naturelle et imperceptible. Le mixage rend très bien le son acoustique des instruments et l’usage léger des effets comme la réverbération n’est pas constant et bien dosé par rapport aux compositions.(…) Les prises de paroles et les solos restent variés et authentiques.
La présence de sons polyphoniques synthétiques (harmonica électronique) apporte de vraies prises de distance et des moments de méditation pendant lesquels on va ailleurs. Cela m’a permis de revenir vers les sonorités de l’harmonica et de la flûte l’oreille renouvelée. La variété des modes de jeu et des flûtes, l’utilisation du corps comme élément de percussions font de ce disque une agréable promenade dans des paysages bigarrés. Très beau disque! »